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La jonction

Dans un article précédent, j’avais fabriqué un module de jonction provisoire, en polystyrène extrudé, afin de relier les modules 6 et 7 situés de part et d’autre de la porte. Ce coup-ci, je me lance dans la réalisation du module définitif, en contreplaqué peuplier de 10 mm d’épaisseur. J’en profite pour l’agrandir un peu en arrondissant l’arrière, de façon à avoir plus de possibilités lors de la réalisation du fond de décor.

La jonction comprendra 4 voies, les 2 figurant au premier plan seront bien à ce niveau. En revanche, les 2 voies du fond seront surélevées afin d’atteindre un second niveau qui sera situé au dessus de la gare cachée, à droite de la photo :

Je réalise une petite structure sous le panneau afin d’avoir quelque chose de rigide et de léger. On voit aux extrémités de la jonction, le système de fixation aux modules voisins :

Contrairement à ce que l’on rencontre souvent, la passerelle n’est pas fixée à l’un des modules voisins à l’aide de charnières.

Ici, elle sera entièrement amovible.

Le prototype ressemblait à ceci :

Et hop, c’est installé, la jonction est bien ajustée et se retire ou se remet en place aisément :

Pose de la première voie sur la jonction :

Un train de bières …

Du coup, j’enchaine avec la pose de la seconde voie de la jonction. Je fais un test en remplaçant le liège par du Track-Bed Woodland Scenic, histoire de comparer les bruits de roulement entre ces 2 supports. (voir comparaison ci-dessous)

Voilà ce que cela donne lorsqu’on enlève le module du jonction :

Comparaison liège / track-bed Woodland Scenic

Le track-bed Woodland Scenic est au premier plan (gris foncé).

Le premier wagon lancé (second plan) est sur du liège :

Le bruit de roulement sur le track-bed Woodland Scenic est plus discret (plus feutré). C’est encore plus notable “en vrai” que sur la vidéo.

Connexion électrique de la jonction

L’idée est que les connexions électriques se fassent dès que l’on pose le module de jonction. Pour cela, je vais utiliser un connecteur à ressorts à 6 contacts :

Les 6 contacts vont permettre d’alimenter les 4 voies qui passeront à terme sur la jonction (4 cantons donc).

En plus de cela, l’un des 6 contacts va permettre de sécuriser les voies sur les 2 modules aux abords de la jonction : si la jonction n’est pas en place, les voies adjacentes ne seront pas alimentées. Ça pourra éviter quelques catastrophes de trains faisant le grand plongeon ! Je ferai un article là dessus ultérieurement.

Je réalise un support en bois afin d’y intégrer le contact à ressort et les 6 fils qui y sont soudés :

Connecteur à ressort intégré dans un support en bois.

Le contacteur et son support sont ensuite collés sur le dessous du module de jonction :

Je réalise le même genre de montage pour la partie fixe, le module à gauche de la jonction :

Le contacteur et les 2 pièces (en bleu) sur lesquelles vient reposer la jonction. Il y a bien sûr des supports identiques sur le module de droite.

La photo ci-dessous montre ce que cela donne lorsqu’on pose la jonction.Le connecteur de la jonction vient reposer sur le connecteur du module fixe et la connexion électrique s’établit :

Vue du dessous de la jonction

Comme les connecteurs sont fixés sur des ressorts, ceux-ci se rétractent un peu lorsqu’on pose la jonction. Les ressorts assurent une bonne liaison électrique :

La jonction avec ses 2 premières voies (l’une sur du liège, l’autre sur du track-bed Wooland Scenic.

Petite démo en images : installation de la jonction et test de circulation d’un train :

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